Les reines s'eclipsent

Voici également une bien belle série de locomotives qui disparaît.

CC 6501 à 6578.

Les nez cassés version électrique dessiné par le talentueux Paul Arzens, les CC 6500, étaient les plus belles locomotives de la SNCF. Elle ont disparu des effectifs de la SNCF en décembre 2007 je crois! Dernières locomotives avant l'apparition de l'électronique de puissance, ces machines étaient appréciées des conducteurs car il fallait être vigilant sur les ampéremètres, le graduateur, les couplages des moteurs soit série jusqu'au cran 28 puis la transition en parallèle jusqu'au cran 48 avec la possibilité de passer des crans de shuntages à chaque fin de couplage donc au cran 28 et 48. Certaine machines étaient équipées du KVB à 200 car il y avait des  marches entre Paris Austerlitz et Toulouse qui permettait de rouler à 200 Km/h juste avant les Aubrais et également après. La puissance en régime continu est portée à 5900Kw soit environ 8000ch. Elles ne fonctionnent que sur le réseau 1500 Vcc SNCF. Leur masse est de 114 T. Elles possédent 2 pantographes de type AM 18 B. Elles sont équipées de deux moteurs doubles TTB 665 A1 fabriqués chez Alstom à Tarbes. Le freinage électrique est réalisé par une action sur le manipulateur de traction sur la position freinage et ainsi le moteur  passe en génératrice et débite dans un rhéostat se situant en toiture permettant ainsi le freinage. Le dépôt titulaire des machines était Vénisssieux. Deux machines, la cc6575 et 6576 proviennent de la transformation des cc 21001 et 21002 qui étaient des machines équipées d'un troisième pantographe pour capter le courant alternatif industriel (25000 V; 50Hz)

La CC6572 restauré du musée de Mulhouse